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Mot d'adieu - Bernard Grimonpont Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
27-07-2012

ImageMerci à chacun de vous d'être ici.

Il est rare que je manque de savoir vivre et c'est à regret que je ne suis pas dans vos rangs.

Je voudrais juste dire que je vous aime. Tous. Présents et absents. Oui, j'aime tout le monde.

Comme nous sommes plus de 7 milliards,  je ne suis pas sûr de reconnaître chacun. Ma mémoire des noms n'a jamais été folichonne.

Rassurez-vous, mon topo sera court. Comme vous le savez, j'ai toujours été peu bavard, je serai tacite urne. Que les plus anciens me pardonnent : ce sont eux qui ont eu à supporter le plus longtemps mon humour de l'absurde apparent. Si vous saviez toutes les vannes que j'ai gardées pour moi avec retenue !

Pas de regrets vraiment du voyage. J'ai aimé la beauté et souvent préféré le mieux collectif à l'autosatisfaction. La tactique des petits pas dans la recherche du mieux utile et la foi dans un progrès de l'humanité grâce à "l'Energie Humaine", comme ce bon vieux Teilhard qui ne m'a pas quitté même si nos chemins ont divergé depuis longtemps.

La beauté est née un jour, je crois, d'un ancêtre lémurien mangeur de feuilles. Inconsciemment, il choisissait les plus belles, bien découpées, bien brillantes, certainement les plus goûteuses. Celle-ci était mieux que celle-là, voila tout. Et c'était bien. C'était le premier lémurien épicurien.

On devrait inventer un Nobel de l'épicurisme, de l'humanisme, de la beauté et de l'humour. Il remplacerait le Nobel de la paix pour le progrès et le plaisir de "l'animal social" que nous sommes. Et il n'y aurait plus de guerres, évidemment.

Merci aux copains ou amis avec qui nous avons partagé des - bien modestes - projets qui ont fait, un peu, avancer le schmilblick. Le schmilblick des petits mieux.

Merci aux artistes de tous poils, de toutes plumes, de tous chants qui embellissent et réchauffent notre maison ronde et bleue. Non, ce n'est pas plus beau quand c'est inutile : C'est utile, c'est même indispensable, mais on ne le crie pas sur tous les toits, voila tout.

Allez, comme d'hab, je vais être trop long. Comme on dit chez les sudistes : je vous aime à tous.

Alizés à vous partager.

Bernard.

 
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